L'infatigable épistolier
Faisant des recherches avec passion et méthode, sur des sujets aussi variés que l’astronomie, l’antiquité, les animaux, les plantes, les pièces de monnaie anciennes, l’histoire, Peiresc n’a publié aucun ouvrage. Seule son abondante correspondance témoigne de ses travaux et des efforts accomplis pour parvenir à des résultats. Cette correspondance, en grande partie conservée et publiée, est disponible à la BnF. Les liens avec cet ensemble de publications sont accessibles dans las pages de ce site : En ligne
R. Mandrou
AM. Cheny
Agnès Bresson, "le Cabinet de Peiresc et de quelques autres" :
Au temps des liaisons difficiles, au hasard des porteurs, il a donc établi des relations avec 500 correspondants à travers l’Europe et le bassin méditerranéen (...)
La “toile” n’existait pas et pourtant, Peiresc en avait tissé une pour satisfaire sa curiosité et celle de ses amis.
En effet, dès que la curiosité de Peiresc s’éveille sur une question, un mécanisme se met en place dont rien ne pourra désormais entraver la marche, celui de la correspondance peirescienne, fondée sur un immense réseau d’amis et de simples relations et qui renferme dans ses mailles tous ceux qui comptent dans le domaine du savoir. Soit parce que princes, prélats, grands seigneurs, ils sont eux-mêmes collectionneurs ou, par leur pouvoir, capables d’ouvrir des portes qui resteraient closes à un simple solliciteur. Soit, parce que simples amateurs, ils possèdent des cabinets riches en objets susceptibles de compléter la documentation peirescienne dans le domaine précis qui le préoccupe. Soit enfin, parce que savants eux-mêmes, ils peuvent donner des explications utiles à leur correspondant. »
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Deux astronomes érudits en Provence, conférence de S.Arzano et Y.Georgelin
La correspondance de Peiresc, plus de 10 000 lettres, s’établit avec tous les grands noms de son temps : Galilée, Gassendi, Kepler, Hevelius, Mersenne, Snellius, Pinelli, Rubens, Naudé, et avec les cours de Rome, de France, d’Angleterre, de Flandres et de Guyenne. Cette correspondance journalière, tâche harassante puisqu’il lui arrivait d’écrire jusqu’à quarante lettres par jour, lui donna une influence considérable et le renseigna sur l’ensemble des découvertes scientifiques effectuées en Europe.
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